A neuf ans d'intervalle, Luc Tangorre a été condamné à deux reprises pour viols et agressions sexuelles. La première fois, c'était en 1983 pour une série de viols à Marseille. Tout l'accusait à l'époque : la ressemblance avec le portrait-robot, la perquisition à son domicile et, surtout, les témoignages des victimes qui le reconnurent formellement. Au procès, en mai 1983, Luc Tangorre est condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour quatre viols et sept agressions sexuelles. En février 1988, il obtient une grâce présidentielle après une campagne de soutien nationale. Mais seulement quatre mois après sa libération, Luc Tangorre est de nouveau arrêté pour le viol de deux étudiantes américaines.