Faute d'une action efficace et radicale, du fait de tergiversations stratégiques incessantes, avec pour résultat des centaines de pilotes américains faits prisonniers, ordre est donné fin 1972 de frapper Hanoï et Haiphong sans restrictions. Dans le sillage des bombardiers B52, les avions de l'US Air Force et de la Navy pilonnent sans interruption tout ce qui peut l'être. Mais les pilotes américains ne sont pas les seuls à avoir appris la leçon des missions précédentes. La défense nord-vietnamienne s'est considérablement organisée et, à la troisième nuit d'assaut, elle abat six B52. Le 21 janvier 1973, au terme d'un déluge de feu, l'accord de paix signé à Paris marque officiellement le retrait américain du Viêtnam.