Chaque année en France, plusieurs centaines de personnes, décédées sans avoir été identifiées, sont enterrées sous X. Une loi a été votée en 2012 pour combler le vide législatif autour de cette procédure. En rendant obligatoire un certain nombre de prélèvements sur ces morts sans identité, elle a redonné espoir à des familles ayant perdu la trace d'un proche. Mais trois ans après le vote de la loi, le constat est alarmant : son application est anecdotique et les résultats sont quasi nuls. Il est encore possible de mourir dans l'anonymat le plus complet. Une enquête détaillée sur ce phénomène, à travers le combat de familles.