Le procès de Gilbert Fernac vient de se conclure par une condamnation à perpétuité. L'homme, qui clame son innocence, était accusé d'avoir abattu un policier au cours de l'attaque de la rue Fargeau. Bain-Marie, qui a assisté au procès, est satisfait du verdict : Benjamin Sadoun, le policier tué, était l'un de ses meilleurs amis, et il tenait à ce que son meurtrier soit sévèrement condamné. Mais le lendemain du jugement, un fourgon blindé est attaqué, et son convoyeur abattu. Navarro voit là les représailles de la bande de Fernac, dirigée par Kadaresky, un chef plus dur encore que son prédécesseur. Dans le même temps, Suzanne Mérignon, l'avocate de Gilbert Fernac, demande au commissaire de rouvrir l'enquête car elle est convaincue de l'innocence de son client.