Si le service d'urgences psychiatriques de Nanterre et la clinique privée de Garches ont la même mission, un monde les sépare. Taille des effectifs, type de clientèle, rythme des consultations : la liste des différences est longue. D'un côté, un quotidien confortable dans un cadre reposant et verdoyant. De l'autre, la frénésie des rendez-vous dans des locaux anonymes. A Nanterre comme à Garches, les psychiatres reçoivent des patients aux pathologies douloureuses et socialement handicapantes. Comment les malades mentaux, riches ou pauvres, y sont-ils soignés ?