Du haut de son 1,54 mètre pour 125 kilos, Gabrielle Deydier, 39 ans, vit depuis son adolescence dans un corps que la société réprouve. Quelques kilos en trop l'amènent à consulter un médecin dès l'âge de 16 ans. Il lui diagnostique, à tort, une maladie hormonale et lui prescrit un traitement assorti d'une diète drastique. Son poids triple, charriant avec lui son lot de moqueries. À l'âge adulte, les discours moralisateurs s'ajoutent aux brimades. Mais après des années passées à se cacher, Gabrielle décide d'assumer son corps différent. En 2017, elle s'attaque à la grossophobie, la stigmatisation des personnes obèses ou en surpoids.