De Los Angeles à Boston en passant par Berlin, des chercheurs passent en revue les incursions technologiques dans le domaine des sentiments : thérapeutes virtuels pour aider des personnes dépressives ou traumatisées, robots «empathiques» pour assister des enseignants, ou lunettes «connectées» analysant l'humeur de leurs porteurs. Aujourd'hui, les émotions elles-mêmes deviennent des marchandises, convoitées par les acteurs du numérique. Les sentiments seront-ils un jour mesurables par des algorythmes, et par conséquent modifiables, manipulables et exploitables par la technologie et le commerce ?