Dans le bassin du Bighorn, dans le Wyoming, les chercheurs étudient une période d'intense réchauffement il y a 56 millions d'années. Ils découvrent que les zones de végétation se sont déplacées de plus de 1 000 kilomètres vers les pôles, et que la capacité de stockage de CO2 des plantes s'avère moins importante qu'ils ne le pensaient. En Alaska, l'étude d'un tunnel de permafrost révèle que lorsque le sol s'est dégelé, durant la dernière période glaciaire, d'énormes quantités de végétaux décomposés ont rejeté du méthane et du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. En Australie, une équipe de paléontologues développe une nouvelle science, en collaboration avec des défenseurs des espèces.