Elu - et réélu - à la présidence de la République, François Mitterrand ne devait pas pour autant se débarrasser de ses contradictions. Dès 1981, le rapport conscient et inconscient de cet homme d'Etat avec la mort semble avoir évolué avec le pouvoir. Rétrospectivement, se dessinent des contradictions parfois complexes. Jouisseur dans la vie politique et mondaine mais austère dans sa philosophie de la vie, il reste une énigme pour nombre de ses contemporains - parfois même pour ses proches. Dans une certaine mesure, les grands travaux accomplis sous son "règne" trahissent sa volonté d'atteindre une forme d'immortalité, en laissant une empreinte forte sur la société française.