Dans une Europe traumatisée par la Première Guerre mondiale, des pédagogues désignent le coupable : l'école, qui a fabriqué de «braves soldats». Il convient désormais de construire la paix et d'élaborer une éducation nouvelle pour une génération d'enfants qui, espère-t-on, ne fera plus jamais la guerre. Rendre l'enfant heureux, c'est faire de lui un adulte meilleur, estiment ceux qui se lancent dans l'aventure. Ils se nomment Rudolf Steiner, Maria Montessori, Célestin Freinet, Alexander S. Neill, Ovide Decroly, Paul Geheeb ou Janusz Korczak, chacun d'eux inventant des méthodes d'éducation. Ce combat pour le progrès humain s'est construit puis brisé sur les idéologies du XXe siècle, mais son héritage perdure.