Le 7 mars 2017, un rhinocéros est abattu au zoo de Thoiry. Ce fait divers touche l'Europe pour la première fois, alors qu'en Afrique, le massacre est journalier. La corne de rhinocéros, dont le commerce est interdit depuis quarante ans, atteint des prix astronomiques au marché noir. Les trafiquants visent le marché asiatique, où on lui prête des vertus anticancéreuses et aphrodisiaques. Pourtant, la corne est composée, comme les ongles, en majorité de kératine. L'épicentre de ce carnage se situe en Afrique du Sud où vit la majeure partie de l'espèce, soit 20 000 rhinocéros. Au rythme de mille animaux tués chaque année, l'espèce aura disparu d'ici une vingtaine d'années.