Fin 2010, la «révolution du jasmin» éclatait en Tunisie, embrasant bientôt de nombreux autres pays du monde arabe. Tous les secteurs de la vie tunisienne sont touchés. Le tourisme, une des principales sources de revenus du pays, l'est également. Sur les 1300 km de côtes que compte la Tunisie ont été construites, tout au long des précédentes décennies, toujours plus d'infrastructures. Destinées à accueillir des masses de touristes, celles-ci sont souvent bâties au mépris de l'environnement, dégradant le littoral en sus de l'érosion marine. Des associations ont tenté d'attirer l'attention de leur gouvernement sur cette détérioration de l'environnement, en vain. Peut-être l'ère de changement qui vient de s'amorcer leur donnera gain de cause.