Déplorant un million cinq cent mille agriculteurs de moins en cinquante ans, les campagnes françaises vivent un malaise profond. Traditionnellement, la profession exprime sa colère et son désespoir avec violence. Préfectures aspergées de purin, pneus brûlés devant les géants de l'agroalimentaire : ce sont ces images qui tournent en boucle à la télévision. Mais une nouvelle génération plus pacifique s'empare d'Internet pour faire passer ses messages de manière créative.