Engagé dans une guerre à l'est contre le Japon, Staline poursuivait, à l'ouest, une politique visant à ménager les relations avec la France et la Grande-Bretagne tout en menant, en secret, des négociations avec le IIIe Reich. Signé en 1939, le pacte germano-soviétique assurait une amitié et une garantie mutuelle de non-agression entre l'URSS et l'Allemagne nazie. Une clause secrète prévoyait, en outre, une partition de la Pologne entre les deux signataires. Ce traité permettait ainsi à Hitler d'avoir les mains libres à l'ouest. Mais, en dressant un bilan des arcanes de la politique étrangère soviétique de l'époque et des relations controversées des deux dictateurs, des interrogations se font jour quant à la lucidité de Staline sur les réelles intentions de Hitler d'envahir l'URSS.