En mars 2014, trente-sept ans après la disparition d'Agnès Le Roux, un vieil homme diminué se présente, libre, aux assises de Rennes, soutenu par son plus jeune fils, Thomas. Maurice Agnelet, 76 ans, persiste à se dire innocent. Depuis sa maison, à Chambéry, Guillaume, qui en a 45, suit les débats en temps réel sur les réseaux sociaux. Lorsque sa mère vient à la barre exonérer son père de toute implication dans le meurtre, un barrage cède. Alors que le procès touche à sa fin, un dimanche, il demande à être entendu par la justice. D'abord à Chambéry, puis aux assises de Rennes, il dépose le poids qu'il porte depuis trente ans : devant lui, son père s'est dit par deux fois impliqué dans le meurtre d'Agnès Le Roux.