Le 4 mai 1989, l'assassinat de Jean-Marie Tjibaou et de son bras droit Yeiwéné Yeiwéné par Djubelly Wéa, un militant d'Ouvéa, fragilisait la paix en Nouvelle-Calédonie. Pendant quinze ans, les habitants d'Ouvéa ont porté comme un fardeau la responsabilité de Djubelly. Dès l'année du drame, les Wéa ont entrepris de renouer des liens avec la famille Tjibaou. Toutes leurs tentatives se soldaient alors par un échec. La demande de pardon a finalement été acceptée le 17 juillet 2004.