A l'hôpital saint-Pierre de Bruxelles, une cinquantaine d'infirmières travaille chaque nuit. Le plus souvent seule, chacune s'occupe d'une trentaine de patients. Dans les heures creuses de la nuit, elles racontent leur travail, entre plaisir, réalisation de soi, mais auss difficultés. La nuit est pour elles un espace où elles retrouvent une grande autonomie par rapport aux médecins, où l'humain reprend le dessus face aux contraintes de rendement en journée. Observer le travail de nuit, c'est une façon de poser un regard décalé sur le travail infirmier en général.