En 1983, Deborah Peagler a été condamnée à la prison à perpétuité pour avoir participé au meurtre de son compagnon, Oliver Wilson, qui la prostituait, la maltraitait et avait abusé de sa fille. Les violences conjugales que Deborah subissait n'ont pas été prises en compte au cours de son procès, comme c'est le cas de beaucoup de femmes incarcérées aux Etats-Unis. En 2002, la Californie a promulgué une loi permettant aux condamnées dont on peut prouver qu'elles étaient victimes de violences conjugales de demander leur libération. Joshua Safran et Nadia Costa, les avocats de Deborah, ont décidé de mener bénévolement ce combat à ses côtés. S'ils admettent que Deborah est coupable, ils estiment qu'elle aurait dû être condamnée au maximum à six ans de prison.