C'est la visite de musées, endroits si peu familiers et qui l'effrayaient, dit-elle, qui révèle à Elisabeth Lebovici une première attirance pour l'art. Plus tard, parce que les images lui semblent le lieu de la vue, Elisabeth Lebovici s'engage dans l'étude de l'histoire de l'art. Les cours de Jean-Claude Lebensztejn, ou de Hubert Damisch affermissent ce désir. L'histoire, avec un grand «H» fait le reste : l'énergie de New York dans les années 1970, la traversée tragique des années sida, et l'invisibilité des artistes femmes, enfin, sont autant de raisons de considérer que l'art permet de penser le présent.