Peu avant son assassinat, Kennedy décide de retirer les troupes américaines du Viêtnam, mais Johnson annonce rapidement sa décision de continuer la guerre. Il autorise l'utilisation du napalm et le recours à la torture. En 1967, alors que l'armée américaine montre son impuissance à battre le Viêt-cong, la contestation fleurit dans les universités et gagne bientôt tout le pays. Successeur de Johnson, Nixon continue la guerre après avoir promis la paix lors de sa campagne électorale en 1968. Il s'affiche comme un président très belliqueux avant de faire machine arrière à partir de 1974. En 1975, l'entrée des Nord-Vietnamiens à Saigon, le 30 avril 1975, met un terme à la guerre, la première perdue par les Etats-Unis.