Avant la loi Veil et la dépénalisation de l'avortement, les Françaises n'avaient guère le choix : soit recourir à des faiseuses d'ange dans la clandestinité, soit partir en groupe vers une clinique hollandaise. C'est dans l'un de ces autocars que des femmes, candidates à une interruption volontaire de grossesse, tiraillées entre frustrations et hésitations, entre difficultés relationnelles et problèmes matériels, expliquaient, à visage découvert, les raisons de leur choix.