Grâce au troc, l'économie locale du Vanuatu n'a pas été affectée par la crise de 2008. L'argent n'est nécessaire que pour une minorité d'habitants qui vit dans la capitale : 80 % des habitants sont auto-suffisants et n'utilisent pas le vatu, la monnaie locale, mais échangent des dents de cochon. Aujourd'hui, le Vanuatu, classé "pays le plus heureux du monde" en 2006, s'interroge : comment préserver l'économie traditionnelle et les échanges coutumiers face au développement du pays et à la mondialisation ?