En Birmanie, le bouddhisme fut introduit au tout début de notre ère, probablement dès le IIIe siècle. Le temple était alors un lieu central de la vie sociale où les gens se retrouvaient pour diverses célébrations. C'est auprès des moines, souvent issus de l'élite militaire, que les hommes étudiaient l'art du combat. Le bando, au-delà du simple exercice physique, remplissait également des fonctions de promotion sociale. Ce style de combat désigne un système d'auto-défense à main nue dont l'approche technique est copiée sur le comportement animal.