En mars 1978, par une nuit de tempête, le pétrolier Amoco Cadiz vient de s'échouer sur la côte de la commune de Ploudalmézeau. Le maire de l'époque, Alphonse Arzel, raconte à sa petite-fille Gwénola un naufrage hors norme au coeur d'une mer démontée. Au lendemain du naufrage, la mer est morte, silencieuse et noire à perte de vue. Les oiseaux et les poissons morts se comptent par centaine de milliers. Les Bretons sont en pleurs, la côte est défigurée.