L'historien britannique David Reynolds apporte un nouveau point de vue sur l'attitude de Joseph Staline face à la menace militaire allemande et s'interroge sur ce qui a pu conduire les Alliés occidentaux à conclure une alliance avec ce redoutable dictateur. Si Staline veut dire "l'homme d'acier", le maître de l'URSS n'a pas été à la hauteur de son surnom en 1941 et a dû apprendre le compromis. Après quelques mois de lutte sans merci, alors que l'armée soviétique était quasiment anéantie, il décide de s'appuyer non plus exclusivement sur l'idéologie communiste pour motiver ses troupes mais, avant tout, sur l'esprit patriotique de ses concitoyens. A l'aide de télégrammes d'époque et de documents officiels, David Reynolds s'interroge également sur la visite controversée de Winston Churchill à Moscou en 1942.