Plusieurs juges d'application des peines, des magistrats souvent pointés du doigt, témoignent de leur quotidien : un métier qu'ils font par vocation, malgré les risques.
Les juges d'application des peines sont des magistrats souvent incompris et critiqués. Ils sont en effet accusés de relâcher des criminels, de négliger les victimes et d'éviter la prison à des délinquants parfois récidivistes. Pourtant, la loi prévoit que les peines de prison des condamnés soient aménagées pour prévenir la récidive et favoriser leur future réinsertion. C'est précisément la mission des JAP. Plusieurs d'entre eux sont filmés par les réalisateurs. A Châteauroux, Stéphanie Lochon-Dallet doit décider si la demande de libération conditionnelle de Jean-Claude Romand doit être acceptée. A Grenoble, Céline Roccaro et Nathalie Vittini se chargent tous les jours du devenir social de pédophiles, de voleurs ou de dealers. Enfin, à Gap, Denis Weisbusch est lui aussi confronté à la difficile tâche de juger de la dangerosité d'une délinquance.