Après Vincent Bolloré et Cyril Hanouna du côté du groupe Canal+, Yann Barthès, Julien Bellver, ainsi que des représentants de la société de production Bangumi, sont également convoqués devant les députés suite à une demande émanant du Rassemblement national. Cette demande a été promptement suivie d'effet.Le jeudi 21 mars, le député du Rassemblement national, Thomas Ménagé, a rendu public un courrier sur X (Twitter), sollicitant l'audition du présentateur de "
Quotidien",
Yann Barthès, et de son chroniqueur médias,
Julien Bellver, par la Commission d'enquête sur l'attribution des fréquences
TNT. "Le pluralisme doit être respecté aussi bien sur
CNEWS que sur
TMC, qui semble refuser d'inviter certains partis politiques", a écrit l'élu sur le réseau social, critiquant le choix affirmé du programme de ne pas convier des personnalités d'extrême droite sur son plateau, ce qui inclut les membres du parti lepéniste.
Pourtant, en avril 2022, Marine Le Pen avait déclaré qu'il n'y avait pas de journalistes chez "
Quotidien", justifiant ainsi son refus d'accréditer les équipes du talk-show, qualifié "d'émission de divertissement". Cette requête a été rapidement acceptée par le député Renaissance, Quentin Bataillon, président de ladite commission d'enquête. "Le pluralisme est un élément central de notre travail au sein de la commission d'enquête
TNT. Tout ce qui contribue à la compréhension de ses règles et à leur respect est pertinent", a-t-il affirmé. "Par conséquent, nous auditionnerons Yann Barthès,
Julien Bellver et la société de production Bangumi qui produit l'émission", a-t-il ajouté.
La liste des invités du programme avait déjà été contestée par Nicolas Dupont-Aignan, qui avait saisi l'Arcom, l'autorité de régulation de l'audiovisuel, en juin 2023. L'Arcom avait répondu que "le choix des personnalités politiques invitées à s'exprimer à l'antenne relève de la responsabilité exclusive des éditeurs". À ce jour, "
Quotidien" n'a jamais été averti ou condamné par l'Arcom pour son manque de pluralisme.