Longtemps à l'abri d'une exploitation industrielle d'envergure mondiale, l'Arctique risque de devenir le dernier eldorado pour les compagnies pétrolières. Les risques écologiques sont importants. L'impact d'une marée noire serait incomparablement plus grave dans ce climat extrême que dans tout autre endroit du globe. C'est en 2007 que Poutine, le premier, a déclaré son intérêt pour un potentiel pétrolifère estimé à 90 milliards de barils, exploitables dans un avenir proche. A sa suite, les autres pays riverains ont réclamé leur part du gâteau, quitte à se disputer le tracé des frontières. D'autres, comme la Chine et la Corée du Sud, espèrent bien prendre part à la course.