En Europe, nombre de jeune musulmans prennent la décision de se marier rapidement car la loi islamique ne permet pas de se fréquenter sans être unis. Valides sur le plan religieux, ces mariages n'ont pas automatiquement de valeur juridique. En Angleterre, 60% dentre eux ne sont pas reconnus par la loi. En cas de séparation, ce sont souvent les femmes qui ont le plus à perdre. En témoigne Sarah Shahzad, 28 ans, mère de sept enfants, qui a décidé de se séparer de son compagnon violent. Elle ne reçoit plus aucun soutien financier, et ne peut faire valoir son droit au versement d'une pension alimentaire. L'avocate Aina Khan la soutient, elle qui se bat depuis de nombreuses années pour l'enregistrement des mariages musulmans.