Ils refusent la posture héroïque qu'on leur a souvent prêtée depuis le soir des attentats du 13 novembre 2015. Pourtant, médecins, infirmiers, soignants, urgentistes, pompiers de garde ou volontaires, ont travaillé cette nuit-là des heures entières pour sauver le plus grand nombre de vie. Confrontés à une situation de crise inédite, ils ont oeuvré avec sang-froid et professionnalisme. Cependant, depuis cette nuit, certains d'entre eux sont aussi en souffrance. Ils acceptent pour la première fois de témoigner, livrant leurs angoisses et leurs faiblesses, dévoilant les séquelles laissées par cette nuit de cauchemar.