En 1990, en Italie, des magistrats découvrent un réseau de complicité entre des organes d'Etat et des groupuscules terroristes néofascistes. Ils mettent ainsi au jour Gladio, une organisation paramilitaire dormante. Gladio faisait partie d'un projet de l'Otan. L'organisation avait mis en place un groupe similaire dans tous les pays d'Europe de l'Ouest : les réseaux Stay Behind, qui devaient permettre de résister en cas d'agression communiste. L'ancien chef de la Sûreté belge, Albert Raes, témoigne que le projet a débuté en Belgique, pays considéré comme l'un des plus vulnérables en cas d'invasion. Comment ces réseaux ont-ils influencé le climat politique en Belgique et dans d'autres pays depuis la fin des années 70 ? Quelle est leur implication, réelle ou imaginaire, dans les tueries du Brabant wallon ? Enquête.