Chaque minute, une personne est victime d'un accident vasculaire cérébral en France ou en Allemagne. A l'échelle mondiale, cette urgence thérapeutique fait près de quinze millions de victimes par an, dont la moitié souffrira de handicaps à long terme – hémiplégie, troubles du langage, de la vision ou de la motricité. Dans 80 pour cent des cas, il s'agit d'un "infarctus cérébral", provoqué par un caillot sanguin dans le cerveau, qui entraîne en quelques minutes l'asphyxie et la mort de milliers de neurones. Plus rarement, la cause en est une hémorragie cérébrale, une hypothèse que les médecins doivent exclure à coup sûr avant d'entamer le traitement thérapeutique d'urgence.