A Istanbul, sept Kurdes partagent une colocation. Venus travailler dans la plus grande ville du pays afin de subvenir aux besoins de leurs familles restées en Anatolie, ils rognent sur toutes les dépenses du quotidien. Membres d'un peuple montré du doigt par le président Erdogan, ils font également face à un rejet nourri par d'anciens préjugés. Néanmoins, le petit groupe d'exilés se soutient et s'épaule. Juste avant de rentrer dans leurs villages pour la fête de l’aïd-el-kébir, ils accueillent même un nouveau colocataire : un joli chat blanc, qui observe avec attention la vie de tous les habitants de la maison.