Durant la période troublée de la Libération et de l'Epuration, les attaques à main armée font des ravages. Pour endiguer le phénomène, la préfecture de Paris crée, en 1946, la brigade des agressions, rattachée à la brigade criminelle. Le Milieu, déjà peu structuré, est complètement éclaté, désorganisé. Les truands qui ont viré collabos n'ont plus grand-chose à perdre et les jeunes issus de la guerre n'ont pas les scrupules des anciens. Sans compter que les armes pullulent. La voiture complète la panoplie du gangster.