Affaiblis par les événements de mai 68, les communistes français n'en continuent pas moins de défendre ce parti «auquel ils doivent tout». Pour la campagne présidentielle de Jacques Duclos en 1969, pour le succès de la Fête de l'Huma, l'investissement des militants est total. Georges Marchais, nouveau secrétaire général, opère un réalignement sur Moscou. Le déclin se concrétise lors de la présidentielle de 1981 : les 15,5 % de Marchais sonnent comme un coup de tonnerre. Le militantisme est en crise, et les scores du parti ne cessent de dégringoler.