Aujourd'hui, le dépistage du cancer de la prostate est au coeur d'une guerre d'experts. D'un côté, les autorités de santé s'y opposent. Des hommes seraient inquiétés et opérés pour rien. De l'autre, les urologues estiment que ne pas dépister, c'est risquer de passer à côté d'un cancer agressif. Alors sans symptôme, faut-il traquer la moindre cellule anormale ? Faut-il traiter tous les cancers ? Face aux divisions du monde médical, les patients ont bien du mal à s'y retrouver.