Chaque année, 90 millions de touristes passent leurs vacances en France. A Annecy, les habitants de la vieille ville ne peuvent plus vivre normalement dans les rues visitées chaque année par trois millions de touristes en raison des nuisances sonores et des embouteillages mais aussi de l'explosion des prix de l'immobilier. La surfréquentation touristique coûte aussi très cher aux collectivités : saturation des infrastructures, pollution et déchets. En Corse, dans la région de Calvi, le tourisme estival représente 50 % des détritus de toute l'année. Face aux coûts qui s'accumulent, la petite station balnéaire de Lumio fait la chasse au gaspillage. Pour contrer la popularité de ses sites les plus fragiles, le Parc National des Calanques a, lui, opté pour un système de quotas.