Le 1er septembre 1923, à 11h58, un tremblement de terre ravage la plaine très peuplée du Kanto, sur l'île de Honshu, au Japon. D'une magnitude de 8,2 sur l'échelle ouverte de Richter, le séisme détruit les villes de Tokyo, de Yokohama et leurs environs. La plupart des maisons, construites en bois, s'écroulent sur les habitants, tandis que des incendies se propagent partout. Les vents forts provoqués par un tsunami engendrent bientôt une véritable tempête de feu qui va, à son paroxysme, tuer 38 000 personnes en quinze minutes. Le bilan de cette catastrophe, la plus grande de toute l'histoire japonaise, est dramatique : de 120 000 à 140 000 morts.