Léa, jeune maman, angoisse à l'idée de ne plus avoir assez d'eau en bouteille pour le biberon de son bébé, Thierry, lui, a installé un robinet alimenté par une mini-station de traitement de l'eau dissimulée dans sa cave. Tous deux habitent à Chemilly-sur-Serein dans l'Yonne où l'eau du robinet est interdite à la consommation depuis huit ans en raison de la présence dans l'eau de terbuméton-déséthyl, un métabolite issu de la dégradation d'un pesticide. Le problème, c'est que des métabolites, il y en a désormais un peu partout dans les sous-sols et que, dans de nombreuses communes, les analyses d'eau révèlent leur présence au-delà de la limite autorisée. Comment gérer tous ces dépassements ? Faut-il interdire de boire l'eau aux millions de personnes concernées ? Y a-t-il un risque pour la santé des usagers ?