Les enfants français de Daech, qualifiés de «bombes à retardement», sont retenus dans les camps en Syrie et en Irak dans des conditions désastreuses sur les ruines du califat terroriste. Le gouvernement préfère ne pas les rapatrier ou traiter au cas par cas ces «enfants du soupçon». Ainsi, une centaine d'enfants ont été renvoyés en France depuis 2016. Hakim et Hicham, eux, ont 3 et 6 ans et ont passé la moitié de leur vie sous l'Etat islamique avant d'être placés dans des familles d'accueil en France. Suzanne et Marc, quant à eux, se battent pour faire rapatrier leurs quatre petits-enfants, retenus avec leur mère dans le camp de Roj, en Syrie. Les juges, les éducateurs et les psychologues témoignent du quotidien de ces enfants qui effraient tant l'opinion publique.