En 2003, Véronique Vasseur, médecin-chef de la prison de la Santé, avait tenté d'alerter les pouvoirs publics et les Français : les conditions sanitaires qui régnaient au sein des établissements pénitentiaires français étaient désastreuses. La détresse thérapeutique des détenus avait défrayé la chronique, et un rapport parlementaire avait été ordonné. La prison de Fleury-Mérogis avait alors ouvert ses portes aux journalistes, afin que chacun puisse se rendre compte de l'état de la situation. Détenus et personnel pénitentiaire témoignaient, dans ce documentaire, de leur vie quotidienne et livraient leurs réflexions sur le système carcéral.