Afin de donner la sensation aux téléspectateurs d'être au plus près des animaux, les techniciens qui ont travaillé sur «La Vie sauvage» ont tenté au maximum de fondre les caméras dans le décor naturel. Ainsi, les bêtes les oublient et vaquent à leurs occupations habituelles sans être dérangées. Concernant la scène de rencontre entre le suricate adolescent et le cobra, les cameramen ont fait appel à des scientifiques-chercheurs pour créer une confrontation sans danger pour les animaux. Pour la première fois dans un documentaire animalier, l'opérateur Toby Strong a utilisé un système de Steadycam ultraléger, qui permet de faire évoluer l'image de manière très fluide et au ras du sol.