Alexandra, Irina, Ludmila, Yulia et les autres font partie des quelque 1 500 femmes incarcérées à la maison d'arrêt n°4 de Homiel, en Biélorussie. Primo-délinquantes, elles purgent des peines de quatre à dix ans pour escroquerie, fraude, enlèvement ou détention de stupéfiants. A l'initiative du directeur de l'établissement – inflexible mais bienveillant metteur en scène –, elles sont une douzaine à s'évader sporadiquement de l'épouvante routine carcérale, le temps des répétitions d'une pièce qu'elles joueront pour leurs familles, dans le grand théâtre de la ville. Elles peuvent ainsi, un temps, se réapproprier des gestes oubliés.