A la fin des années 60, sur les conseils de son ami Jean Genet, Carole Roussopoulos achète une des toutes premières caméras vidéo portables. Prenant conscience du potentiel de cet outil, elle fonde le premier collectif de vidéo militante et donne la parole aux sans-voix. Sa rencontre avec l'actrice Delphine Seyrig donne lieu à une collaboration foisonnante, dans le contexte des luttes féministes de leur époque. Des images réunies par ses enfants Alexandra et Géronimo, et sa petite-fille Callisto, réalisatrice de ce documentaire, retracent leurs combats activistes et rend hommage à leur féconde amitié.