Jacques Demy, Alain Resnais ou Marguerite Duras ont aimé tourner avec Delphine Seyrig, comédienne à la réputation d'intellectuelle et de militante, formée par Roger Blin, notamment, et au célèbre Actor's Studio de Lee Strasberg, à New York. En 1977, elle réalise elle-même un film sur la condition d'actrice, «Sois belle et tais-toi». Jacqueline Veuve, qui était son amie, a voulu lui rendre hommage dans ce portrait émouvant parsemé des témoignages de ceux qui l'ont fréquenté. Marguerite Duras disait d'elle : «Quand elle arrive dans le champ de la caméra, les ombres de Garbo et de Clara Bow passent et à ses côtés, on cherche Cary Grant».