Ellenjo, Danielle ou Fletcher ne se connaissent pas, mais ont en commun un regard, des sourcils hauts ou encore ce geste pour glisser leurs cheveux derrière l'oreille. Depuis qu'ils ont appris, tôt ou tard, qu'ils sont nés par insémination artificielle, chacun d'eux n'a cessé d'imaginer son père invisible, le donneur n°150. Certains ont fini par se rencontrer, à la faveur d'un article relatant leur quête. L'homme que tous recherchent s'appelle Jeffrey Harrison. Hippie installé sur une plage de Californie, il avait donné son sperme pour arrondir ses fins de mois. Sa vie va être bouleversée par l'irruption de cette progéniture nombreuse et inattendue.