Emmanuel Berl confie à Roger Grenier sa profonde estime pour Edouard Herriot. Il le considère, au même titre que Daladier, comme un politicien «d'une très belle race», cultivé et désintéressé. Pourtant, au regard des conséquences de l'attitude de Daladier à Munich, il s'interroge sur le rôle parfois incontrôlé des militaires en temps de guerre. Pacifiste convaincu, il évoque son ressenti par rapport au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et son attitude vis-à-vis du maréchal Pétain.