Son nom est intimement lié à l'abolition de la peine de mort en France. Mais cette victoire, remportée il y a 26 ans, ne fut qu'une étape dans la vie de Robert Badinter. Successivement avocat, garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel et aujourd'hui sénateur, il est aujourd'hui l'homme de plusieurs causes : l'humanisation des prisons, le Tribunal pénal international, l'abolition universelle de la peine de mort. Il accorde ici un entretien à Joël Calmettes, qui capture les confidences souvent émouvantes et toujours passionnées d'un défenseur du droit acharné et brillant.