Malgré les interdits et le poids des traditions, aujourd'hui, au Maroc et en Tunisie, la jeunesse a soif de liberté et revendique le droit de s'aimer au grand jour. En Tunisie, Nassim et Sélima ont été jetés en prison pour s'être embrassés, au nom des articles 226 et 226 bis du code pénal.
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Malgré les interdits et le poids des traditions, aujourd'hui, au Maroc et en Tunisie, la jeunesse a soif de liberté et revendique le droit de s'aimer au grand jour. En Tunisie, Nassim et Sélima ont été jetés en prison pour s'être embrassés, au nom des articles 226 et 226 bis du code pénal sanctionnant, entre autres, «les atteintes aux bonnes moeurs». La police surveille les couples illégitimes. Dans ce pays, réputé le plus ouvert du monde arabe, l'avortement est autorisé, la pilule en vente libre, mais la sexualité reste taboue. Au Maroc, des mères célibataires sont parfois rejetées par leurs familles et leurs proches. Ces femmes risquent une année de prison pour relations sexuelles hors mariage. Certaines sont contraintes d'abandonner leurs enfants.