En 2012, la crise et la concurrence étrangère ont fait perdre 20 000 emplois au secteur du transport routier de marchandises. Les chauffeurs de l'Est, notamment, représentent une certaine menace : certains sillonnent l'Hexagone pour un salaire quatre fois moins élevé que celui d'un chauffeur français.
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En 2012, la crise et la concurrence étrangère ont fait perdre 20 000 emplois au secteur du transport routier de marchandises. Les chauffeurs de l'Est, notamment, représentent une menace patente. Employés par des sociétés françaises ou belges via des filiales fictives, certains sillonnent les routes de l'Hexagone pour un salaire quatre fois moins élevé que celui d'un chauffeur français. Des pratiques illégales, comme les primes au kilomètre, les incitent parfois à trafiquer les compteurs horaires pour conduire plus longtemps. Face à cette concurrence low cost, des routiers français ont décidé d'aller exercer leur métier à l'étranger.